<description/> <link>https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites</link> <lastBuildDate>Mon, 13 May 2024 00:37:12 +0200</lastBuildDate> <item> <title><![CDATA[Comprendre la polyarthrite rhumatoïde : Symptômes, diagnostic et gestion]]> La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune, affecte entre 0.5% et 1% de la population adulte. Bien qu'elle puisse se manifester à tout âge, elle est le plus souvent diagnostiquée chez les individus âgés de 30 à 50 ans. Cette pathologie, caractérisée par des déformations articulaires et des destructions des tendons, touche davantage les femmes que les hommes, une disparité souvent attribuée aux variations du taux d’œstrogènes dans l'organisme.

Symptômes courants de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie inflammatoire auto-immune, se manifeste principalement par des douleurs et des gonflements articulaires. Ces symptômes, souvent ressentis aux mains, aux poignets et aux doigts, s'accompagnent d'une raideur, particulièrement prononcée le matin et la nuit. En plus des douleurs, les patients peuvent éprouver de la fatigue et une perte d'appétit, caractéristiques du premier stade de la maladie.

Au fil de l'évolution de la maladie, des phases de poussées et de rémissions se succèdent, touchant potentiellement toutes les articulations du corps, y compris les épaules, le cou, les pieds, les hanches, les genoux et les coudes. Dans les cas avancés, des complications telles que des lésions du cartilage,des destructions des tendons, des luxations et des dommages osseux peuvent survenir. Dans ces situations, la chirurgie orthopédique, impliquant parfois le remplacement des articulations par des prothèses, peut être envisagée. Par ailleurs, la polyarthrite rhumatoïde est souvent associée à d'autres affections, notamment le syndrome de Gougerot-Sjögren, le diabète et les accidents vasculaires.

En plus des symptômes articulaires, la polyarthrite rhumatoïde peut également affecter d'autres organes et systèmes du corps. Les manifestations extra-articulaires comprennent souvent des problèmes cutanés, tels que des nodules rhumatoïdes sous-cutanés, des ulcères buccaux et des éruptions cutanées. De plus, certains patients peuvent présenter des complications pulmonaires, cardiaques ou oculaires. Ces symptômes variés rendent le diagnostic de la polyarthrite rhumatoïde parfois complexe, nécessitant une évaluation approfondie par un médecin spécialisé en rhumatologie.

Diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde

Le diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde est essentiel pour une gestion efficace de la maladie et pour prévenir les dommages articulaires à long terme. Si vous ressentez des douleurs articulaires persistantes, des gonflements ou une raideur matinale, il est important de consulter un professionnel de la santé dès que possible.

Les articulations touchées peuvent être enflées, douloureuses, rouges et raides lors des poussées de la maladie. Sur la base de cet examen initial, des tests sanguins seront souvent prescrits pour rechercher des marqueurs inflammatoires et des anticorps spécifiques associés à la polyarthrite rhumatoïde.

En plus des tests sanguins, des radiographies articulaires peuvent également être réalisées pour évaluer l'étendue des dommages articulaires. Cependant, il est important de noter que les changements visibles sur les radiographies peuvent ne pas apparaître au début de la maladie. Dans certains cas, d'autres examens d'imagerie tels que l'IRM ou l'échographie peuvent être utilisés pour détecter les changements précoces dans les articulations.

Dans certains cas, une analyse du liquide articulaire prélevé par une ponction articulaire peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic. Ces tests aident à évaluer l'inflammation des articulations et aident à différencier la polyarthrite rhumatoïde d'autres affections. Un diagnostic précoce permettra d'instaurer un traitement approprié dès que possible, ce qui peut contribuer à ralentir la progression de la maladie et à améliorer la qualité de vie des patients.

Approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde

Au cours des deux dernières décennies, les approches de gestion de la polyarthrite rhumatoïde ont considérablement évolué, offrant aux patients une meilleure qualité de vie et la possibilité d'atteindre une rémission clinique. Un large éventail de traitements est désormais disponible, allant des médicaments anti-inflammatoires et immunosuppresseurs aux thérapies biologiques ciblées.

Les traitements pour la polyarthrite rhumatoïde visent généralement à réduire l'inflammation, à soulager la douleur, à prévenir les dommages articulaires et à améliorer la fonctionnalité des articulations. En plus des médicaments, la gestion de la polyarthrite rhumatoïde implique souvent des mesures d'autogestion, telles que l'exercice régulier, la thérapie physique et l'adaptation des activités quotidiennes pour minimiser les tensions sur les articulations affectées. Les patients peuvent également bénéficier de techniques de gestion du stress, de techniques de relaxation et d'un soutien psychologique pour faire face aux défis physiques et émotionnels associés à la maladie.

Il est également important de noter que la polyarthrite rhumatoïde peut évoluer par poussées et rémissions, ce qui signifie que les symptômes peuvent varier en intensité au fil du temps.

Un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée peuvent aider à limiter les dommages articulaires, à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette maladie chronique.
 

Sources :  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/symptomes-diagnostic-evolution 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/polyarthrite-rhumatoide/comprendre-polyarthrite-rhumatoide

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https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites/2174-comprendre-la-polyarthrite-rhumatoide-symptomes-diagnostic-et-gestion <![CDATA[Diagnostic de la maladie cœliaque : confirmer une intolérance au gluten]]> La maladie coeliaque, également connue sous le nom d'intolérance au gluten, est un trouble médical qui reste souvent méconnu et sous-diagnostiqué. Pourtant, elle affecte un nombre significatif de personnes à travers le monde, y compris en France, où environ 2% de la population, soit environ 700 000 individus. 

Cette maladie auto-immune peut se manifester par une gamme variée de symptômes, tant intestinaux que non-intestinaux, et elle est deux fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. Les symptômes intestinaux sont les plus courants, mais il est également possible de présenter des symptômes non-digestifs.

Comprendre la maladie coeliaque : définition et mécanismes de l'intolérance au Gluten

La maladie cœliaque est une affection auto-immune multisystémique déclenchée par l’ingestion de gluten, une protéine présente dans des céréales telles que le blé, le seigle et l’orge, chez les individus génétiquement prédisposés. Cette condition provoque une inflammation chronique de l'intestin, résultant de réactions immunitaires exagérées déclenchées par la consommation de gluten.

L’ingestion de gluten chez les personnes intolérantes entraîne une réaction immunitaire qui endommage la paroi interne de l’intestin, conduisant à des lésions et à une altération de la fonction digestive. Cela peut entraîner une mauvaise absorption des nutriments, des minéraux et des vitamines essentielles à partir des aliments consommés, ce qui peut entraîner des carences nutritionnelles et des problèmes de santé plus graves. Contrairement à une allergie alimentaire, les symptômes de la maladie coeliaque n'apparaissent pas immédiatement après l'ingestion de gluten. Ils peuvent se développer progressivement au fil du temps. Les symptômes de la maladie coeliaque varient d'une personne à l'autre et peuvent être intestinaux ou extra-intestinaux.

  • Chez les nourrissons, les symptômes peuvent inclure des diarrhées persistantes, un manque d'appétit et une perturbation de la croissance. 

  • Chez les enfants, les symptômes digestifs tels que les vomissements, la diarrhée, les ballonnements et le manque d'appétit sont fréquents. 

  • Chez les adultes, les manifestations digestives sont similaires mais peuvent être associées à une perte de poids significative.

Il est important de noter que de nombreuses personnes atteintes de la maladie coeliaque peuvent rester asymptomatiques pendant de nombreuses années, voire toute leur vie, ce qui rend le diagnostic de la maladie souvent difficile. Cependant, si la maladie n'est pas diagnostiquée et traitée, elle peut avoir des répercussions graves sur la santé globale de l'individu.

Processus de diagnostic de la maladie coeliaque : étapes et tests

Identifier une intolérance au gluten nécessite un processus diagnostic précis. Voici les étapes et les tests généralement utilisés pour confirmer la maladie coeliaque :

  • Consultation médicale : Si vous présentez des symptômes pouvant indiquer une intolérance au gluten, il est essentiel de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra évaluer vos antécédents médicaux, vos symptômes actuels et les éventuels facteurs de risque, tels que des antécédents familiaux de maladie coeliaque.

  • Orientation vers un spécialiste : En cas de suspicion d'intolérance au gluten, votre médecin peut vous orienter vers un gastro-entérologue pour des examens complémentaires et un diagnostic précis.

  • Analyses sanguines : Le premier test sanguin effectué est généralement une recherche d'anticorps spécifiques, tels que les anticorps IgA transglutaminase tissulaire et les anticorps anti-endomysium. Ces anticorps sont souvent présents chez les personnes atteintes de maladie coeliaque.

  • Tests génétiques : Des tests génétiques peuvent être réalisés pour détecter la prédisposition génétique à la maladie coeliaque en examinant les gènes associés à la condition.

  • Biopsie de l'intestin grêle : Pour confirmer le diagnostic de maladie coeliaque, une biopsie de l'intestin grêle est souvent nécessaire. Cette procédure est réalisée par endoscopie et consiste à prélever de petits échantillons de tissus de la paroi interne de l'intestin grêle. Il est important que les patients continuent de consommer du gluten dans leur alimentation habituelle avant la biopsie afin d'obtenir des résultats précis.

Une fois le diagnostic confirmé, le traitement principal de la maladie coeliaque consiste en l'adoption d'un régime sans gluten strict à vie. Ce régime permet généralement de soulager les symptômes et de restaurer la santé intestinale. Il est important de suivre les recommandations diététiques de manière rigoureuse pour éviter les complications à long terme associées à la maladie coeliaque.

Gestion et prise en charge de la maladie coeliaque : stratégies alimentaires et suivi médical

Après avoir reçu un diagnostic de maladie coeliaque, une gestion adéquate de la condition est essentielle pour assurer le bien-être et la santé à long terme. Voici les principaux aspects de la prise en charge de la maladie coeliaque :

  • Examens complémentaires : Suite au diagnostic, des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour évaluer l'état de santé global du patient. Cela peut inclure des analyses de sang pour détecter d'éventuelles carences en fer et en vitamines, ainsi qu'une évaluation de la densité osseuse pour dépister l'ostéoporose, une complication fréquente de la maladie coeliaque.

  • Régime alimentaire sans gluten : La pierre angulaire du traitement de la maladie coeliaque est un régime alimentaire strict sans gluten. Cela implique d'éliminer tous les aliments contenant du blé, du seigle, de l'orge et leurs dérivés de l'alimentation quotidienne. Il est recommandé de consulter un diététicien spécialisé dans les régimes sans gluten pour élaborer un plan alimentaire équilibré et adapté aux besoins individuels du patient.

En cas de doute ou de symptômes persistants, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un examen approfondi et des conseils adaptés.

 

Sources : 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/intolerance-gluten-maladie-coeliaque/symptomes-diagnostic-evolution-intolerance-gluten

https://www.synlab.fr/votre-sante/bilans-de-prevention-sans-ordonnance/maladie-coeliaque-intolerance-au-gluten/

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https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites/2169-diagnostic-de-la-maladie-coeliaque-confirmer-une-intolerance-au-gluten
<![CDATA[Reconnaître et soulager votre allergie au pollen]]> Plus de 25% de la population française est concernée par les allergies au pollen, un chiffre qui risque d’augmenter dans les années à venir en raison de la concentration croissante de pollen dans l’air. Comment reconnaître ces allergies respiratoires qui se manifestent seulement à certaines périodes de l’année ? 

Qu’est-ce qu’une allergie au pollen ? 

Pour certaines personnes, le printemps est synonyme de symptômes désagréables tels que les éternuements, les démangeaisons et les yeux rouges. Ces symptômes sont souvent le signe d'une allergie au pollen, communément appelée rhume des foins. Cette réaction allergique survient lorsque le système immunitaire réagit de manière excessive au pollen provenant des graminées ou des arbres, déclenchant ainsi une série de symptômes inconfortables.

Reconnaître une allergie au pollen 

Les allergies au pollen sont courantes pendant les saisons de floraison, surtout au printemps lorsque les arbres, les graminées et les herbacés libèrent leur pollen dans l'air. Ce pollen est souvent invisible à l'œil nu, mais il entre en contact avec les yeux et pénètre dans l'organisme par les voies respiratoires, déclenchant ainsi des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

Comme toutes les allergies, les allergies au pollen se manifestent par un ensemble de symptômes reconnaissables qui apparaissent suite à une exposition. Ils surviennent généralement pendant les périodes de beau temps, du printemps à l'automne, avec des pics saisonniers correspondant à la pollinisation des différents types de plantes : les arbres (de février à mai), les graminées (de mai à juillet), les herbacés et l'ambroisie (de juillet à octobre).

Les symptômes les plus fréquents incluent des yeux piquants ou larmoyants, un nez qui coule ou est obstrué, une gorge irritée, des éternuements, des maux de tête, une sinusite, voire de l'asthme dans les cas les plus sévères. Ces allergies peuvent affecter la qualité du sommeil et le bien-être général. Il est important de noter que la gravité des symptômes varie d'une personne à l'autre, et une personne allergique au pollen le sera chaque année à la même période, bien que l'intensité et la durée des symptômes puissent varier.

Pour suivre l'évolution du pollen en temps réel et planifier en conséquence, il est possible de consulter la carte du pollen. En cas de suspicion d'allergie au pollen, il est recommandé de consulter un médecin traitant. Celui-ci peut prescrire des tests sanguins ou des tests cutanés pour identifier les allergènes spécifiques et recommander un traitement adapté pour soulager les symptômes allergiques. En cas de symptômes graves ou persistants, une consultation avec un allergologue peut être nécessaire pour un diagnostic approfondi et une gestion optimale de l'allergie au pollen.

Comment soigner les allergies au pollen ? 

Savez-vous que l'allergie au pollen est l'une des allergies les plus courantes en France ? En effet, selon le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), près d'un quart de la population française est concerné par ce problème allergique. Si pour certains, les symptômes peuvent être bénins, pour d'autres, ils peuvent être plus intenses voire handicapants.

Quelques conseils pour limiter l’exposition au pollen 

Lorsque l'allergie au pollen se manifeste, il est crucial de prendre des mesures pour limiter son exposition et atténuer les symptômes. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à gérer votre allergie au pollen au quotidien. 

La première chose à faire est d’identifier les plantes allergènes : Toutes les plantes à graines produisent du pollen, mais certaines sont plus allergisantes que d'autres. Le bouleau, le platane, le noisetier et le châtaignier sont parmi les arbres les plus à risque. Consultez un allergologue pour déterminer les allergènes spécifiques auxquels vous êtes sensible.

Une fois que vous avez identifié votre allergie au pollen, optez pour des traitements adaptés :

  • Désensibilisation : Ce traitement consiste à exposer progressivement votre organisme à de faibles doses d'allergènes sur le long terme, ce qui peut réduire les symptômes allergiques.

  • Médicaments antihistaminiques : Les antihistaminiques peuvent aider à réduire les réactions allergiques en bloquant l'histamine, une substance libérée en réponse à l'allergène. Des options en vente libre ou sur ordonnance sont disponibles, notamment des sprays nasaux, des solutions de lavage oculaire et des comprimés antihistaminiques.

  • Traitements naturels : Certaines personnes trouvent un soulagement avec des remèdes naturels tels que les huiles essentielles d'eucalyptus ou de menthe poivrée pour dégager les voies nasales, le miel pour apaiser la gorge et l'ortie qui agit comme un antihistaminique naturel.

Enfin, n’oubliez pas d’adopter des gestes préventifs. En voici quelques uns que vous pouvez appliquer quotidiennement pour réduire votre allergie au pollen :

  • Se laver les cheveux et le visage régulièrement pour éliminer le pollen.

  • Porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des particules de pollen.

  • Aérer le logement pendant au moins 10 minutes par jour, de préférence tôt le matin ou tard le soir.

  • Éviter les activités extérieures les jours de forte concentration de pollen.

  • Sécher le linge à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur pour éviter qu'il ne se charge en pollen.

  • Éviter les facteurs irritants supplémentaires tels que la fumée de tabac, les produits d'entretien agressifs et les odeurs fortes.

 

En cas de symptômes persistants ou de besoin de conseils supplémentaires, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre pharmacien. Ils pourront vous recommander les meilleures mesures à prendre et vous proposer un traitement adapté à votre situation.

 

Sources : 

https://www.pollens.fr/ 

https://pasteur-lille.fr/2022/04/27/allergies-pollen-traitement/ 

https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur/pollens-et-allergies/article/effets-des-pollens-sur-la-sante 

https://www.pollens.fr/le-reseau/allergie

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https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites/2152-reconnaitre-et-soulager-votre-allergie-au-pollen
<![CDATA[Mars Bleu : Cancer du côlon - symptômes, dépistage et prévention]]> Le mois de mars est synonyme de sensibilisation au cancer colorectal à travers le mouvement Mars Bleu. Ce mois dédié au cancer du côlon vise à informer et sensibiliser le public sur cette maladie, qui représente l’un des principaux défis de santé publique

Le cancer colorectal est également connu sous le nom de cancer du côlon ou du rectum, est le troisième cancer le plus fréquent, après le cancer du sein et du poumon. Chaque année, il touche près de 47 000 personnes en France, soit plus de 130 cas diagnostiqués chaque jour. 

Quels sont les symptômes du cancer du côlon ?

Reconnaître les symptômes courants du cancer du côlon est essentiel pour un dépistage précoce et un traitement efficace. Ce type de cancer se développe silencieusement pendant de nombreuses années, et les symptômes ne se manifestent souvent qu’à un stade avancé. 

L’importance de la détection précoce 

L'importance de la détection réside dans le fait que le cancer colorectal peut être guéri s'il est détecté à un stade précoce. Le dépistage permet d'éviter plus de 6 000 décès par an en France. Il est particulièrement crucial pour les personnes âgées de 50 à 74 ans, et il est recommandé d’en réaliser un tous les deux ans. Les chances de guérison sont significativement plus élevées lorsqu'un cancer colorectal est détecté et traité tôt. En effet, cela peut aider à identifier les anomalies avant qu'elles ne se transforment en cancers invasifs.

Certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer colorectal, notamment l'âge. En effet, 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués chez des personnes âgées de plus de 50 ans. Les antécédents personnels ou familiaux de cancer colorectal peuvent également augmenter le risque, avec un risque estimé multiplié par trois en présence d'antécédents familiaux. La prédisposition génétique, ainsi que certaines habitudes de vie telles que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et une alimentation déséquilibrée, peuvent également contribuer à accroître le risque de cancer colorectal.

Le dépistage du cancer du côlon 

Le cancer colorectal est l'un des cancers les plus courants et les plus redoutables, mais il est également l'un des plus guérissables. C'est là tout l'intérêt de la campagne Mars Bleu, qui vise à sensibiliser la population à l'importance du dépistage précoce de cette maladie.

Les méthodes de dépistage

Le dépistage du cancer du côlon est simple, rapide et surtout indolore. Le cancer colorectal se développe généralement à partir d'un polype sur la paroi interne du côlon ou du rectum. Dans la plupart des cas, le cancer colorectal peut être évité, et environ 80% des cas proviennent de polypes qui étaient initialement bénins.

Il existe plusieurs méthodes disponibles pour détecter le cancer du côlon à un stade précoce. Parmi celles-ci, le test de dépistage fécal est l'un des plus couramment utilisés. Ce test consiste à prélever un échantillon de selles, qui est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse. Si du sang est détecté dans les selles, cela peut indiquer la présence d'une anomalie qui nécessite une évaluation supplémentaire.

Pour effectuer le dépistage, il vous suffit de suivre quelques étapes simples. Après réception de l'invitation du centre régional de coordination des dépistages du cancer, vous pouvez vous rendre chez votre pharmacien ou votre médecin traitant pour obtenir le kit de dépistage. Vous pouvez également commander directement le test sur le site dédié : https://monkit.depistage-colorectal.fr/. Une fois le kit reçu, il vous suffit de prélever un échantillon de selles à l'aide du matériel fourni et de renvoyer le test. Vous recevrez ensuite les résultats environ 15 jours plus tard.

La prévention du cancer colorectal 

Contrairement à une croyance répandue, le cancer du côlon ne touche pas uniquement les hommes. En réalité, il affecte autant les hommes que les femmes. Souvent, il émerge à partir d'une tumeur bénigne qui se développe sans symptômes apparents jusqu'à devenir maligne.

Les facteurs à risque et les mesures de prévention 

Pour réduire le risque de développer un cancer du côlon, il est essentiel d'adopter des mesures préventives simples. Adopter une alimentation saine, riche en fibres et pauvre en graisses saturées, ainsi que la pratique régulière d'une activité physique sont des actions recommandées pour diminuer les risques. 

Plusieurs facteurs de risque sont associés au cancer du côlon, notamment le régime alimentaire, le mode de vie et les antécédents familiaux. Le surpoids, une alimentation riche en graisses, une consommation excessive de viande rouge, le tabagisme, la sédentarité et la consommation excessive d'alcool sont autant de facteurs qui peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Il est important de souligner que des changements de mode de vie simples peuvent avoir un impact significatif sur la prévention du cancer colorectal

Les pharmacies jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation et l'éducation des individus sur les mesures préventives à adopter. Ils peuvent vous fournir des conseils personnalisés sur l'alimentation, l'exercice physique et d'autres comportements sains pour réduire les risques de cancer du côlon. En cas de symptômes tels que la présence de sang dans les selles, une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales persistantes ou des changements dans les habitudes intestinales, il est crucial de consulter un professionnel de la santé. 
 

Sources :

https://www.gustaveroussy.fr/fr/mars-bleu-depistage-et-prevention-du-cancer-colorectal-peuvent-sauver-des-vies 

https://www.centreleonberard.fr/mars-bleu-mois-dedie-prevention-depistage-cancer-colorectal 

https://www.ligue-cancer.net/mars-bleu 

https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/mars-bleu-prevenir-le-cancer-colorectal  

https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/actualite/mars-bleu-faites-vous-depister-contre-le-cancer-colorectal 

https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/mars-bleu-le-mois-de-prevention-du-cancer-colorectal

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https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites/2144-mars-bleu-cancer-du-colon-symptomes-depistage-et-prevention
<![CDATA[L'importance du vaccin contre le papillomavirus]]> Le papillomavirus, communément appelé HPV (pour Human Papillomavirus), est un virus sexuellement transmissible qui peut entraîner de nombreux cancers dont des cancers du col de l'utérus chez les femmes et de la bouche chez les hommes. Il provoque également de nombreuses verrues génitales. Il existe plus de 200 types de virus, parmi lesquels environ 12 sont considérés comme à haut risque, pouvant provoquer des cancers

Dans la plupart des cas, les infections à HPV sont asymptomatiques et disparaissent spontanément au bout de quelques mois. Cependant, dans certains cas, ces infections persistent et peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses, puis vers des cancers. Il est crucial de noter que le papillomavirus ne touche pas seulement les femmes. Les hommes peuvent également être infectés par le HPV et être exposés à des risques de complications.

Pourquoi se faire vacciner contre les infections à papillomavirus ?

Les infections à papillomavirus sont principalement transmises par contact sexuel. Les personnes sexuellement actives, qu'elles soient hommes ou femmes, sont donc exposées au risque d'infection. Les symptômes peuvent varier, allant des verrues génitales aux lésions buccales, et dans les cas les plus graves, aux cancers associés au HPV.

L'importance de la vaccination dans la prévention des infections à papillomavirus

Le papillomavirus humain (HPV) est le principal facteur de risque de cancer du col de l’utérus mais aussi de cancer de la sphère ORL, de l’anus, de la vulve, du vagin et du pénis. Le vaccin contre le papillomavirus offre une protection significative contre les infections à HPV. Chez les femmes, il peut prévenir jusqu'à 70 à 90% des cancers du col de l'utérus.

Le vaccin contre le papillomavirus est essentiel pour prévenir les infections et les complications graves qui en découlent. Il est recommandé aux jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, avec la possibilité de le faire jusqu'à l'âge de 19 ans, ainsi qu'aux jeunes garçons du même âge. Le vaccin est plus efficace chez les personnes qui n'ont pas encore été exposées au HPV. De plus, il est recommandé pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu'à l'âge de 26 ans, afin de prévenir les lésions précancéreuses anales et les cancers anaux.

 

 

Comment se faire vacciner contre le papillomavirus ?

Le papillomavirus est un virus très contagieux, en effet, il est estimé que près de 70 à 80% des hommes et des femmes seront infectés par le papillomavirus au moins une fois dans leur vie. Il se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration, et cela, tout au long de sa vie.

Qui vaccine contre le papillomavirus ? 

Le vaccin contre le papillomavirus est disponible dans plusieurs endroits, notamment chez votre médecin, sage-femme, infirmier, au centre gratuit d’information de dépistage et diagnostic, au centre de planification familial, et également en pharmacie. Les pharmacies sont également habilitées à administrer ce vaccin, offrant ainsi un accès plus large à la vaccination.

Il existe différents types de vaccins contre le papillomavirus, notamment un vaccin bivalent (qui protège des virus types 16 et 18) et un vaccin nonavalent (qui protège des virus 31, 33, 45, 58, 58). Le schéma vaccinal recommandé varie en fonction de l'âge et du statut vaccinal de la personne, et peut comprendre deux ou trois doses administrées sur une période de plusieurs mois.


En conclusion, se faire vacciner contre le papillomavirus est un moyen efficace de prévenir les infections et les complications graves qui en découlent. Outre le vaccin, il est également important de pratiquer des comportements sexuels sûrs et de maintenir des consultations médicales régulières pour le dépistage et le suivi. N'hésitez pas à parler à votre médecin traitant ou à votre pharmacien pour plus d'informations sur la vaccination contre le papillomavirus et sur d'autres moyens de prévention disponibles.

 

Sources : 

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16438#:~:text=Quels%20vaccins%20contre%20le%20papillomavirus,58)

https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Infections-a-Papillomavirus-humains-HPV

https://www.ameli.fr/assure/actualites/pourquoi-et-comment-faire-vacciner-son-enfant-contre-le-papillomavirus-humain-hpv 

https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/vaccins/vaccin-papillomavirus.html 

https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Reduire-les-risques-de-cancer/Vaccination-contre-les-cancers-HPV 

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-recommandes

 

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https://pharmacie-nature.originsante.fr/actualites/2143-limportance-du-vaccin-contre-le-papillomavirus